Notre cerveau est le « centre de contrôle » de notre corps : sens, mémoire, pensées, mouvements, appétit, sommeil… Il nous permet de penser, bouger, écrire, imaginer, parler, créer, ressentir du plaisir, …
En vieillissant, notre cerveau s’altère lentement. L’hippocampe, le siège de la mémoire dans le cerveau, est impliqué dans la mémorisation et la navigation spatiale perd de la matière grise (neurones). En France, 1 personne sur 8 est atteinte par une maladie du cerveau. (Sondage réalisé par Institut du Cerveau)
Ainsi, quel que soit notre âge et notre condition, nous pouvons toujours stimuler notre cerveau et prévenir le vieillissement cérébral et les troubles cognitifs associés. La prévention passe par l’entraînement de notre cerveau et une bonne hygiène de vie.
Éviter la routine pour stimuler le cerveau
Notre cerveau est un couteau suisse et les compétences que l’on peut acquérir sont infinies. Il se nourrit du changement. La stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Alors il est essentiel de mettre en place plusieurs actions :
- Exercer son cerveau avec des jeux de mémoire ou de réflexion.
- Apprendre de nouvelles choses : langue étrangère, instrument de musique… Jouer d’un instrument augmente la quantité de matière grise et retarde l’apparition de maladies dégénératives comme Alzheimer.
- Se lancer des défis : cours de cuisine, bénévolat, apprendre à danser…
Lutter contre l’excès d’information
Notre cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. Avec l’ère du numérique, il est indispensable de trier les informations, c’est-à-dire, choisir les informations utiles ou importantes, et se débarrasser de celles qui ne nous apportent pas de connaissances pour le long terme, ni d’aide.
Éviter anxiolytiques et somnifères
L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher notre cerveau de fonctionner pleinement. Leur utilisation chronique entrave la production de nouveaux neurones.
Lutter contre la sédentarité et bouger
Pratiquer un sport, au moins 30 minutes par jour, est bon pour la santé. Lors de l’activité physique, les muscles produisent des substances chimiques qui, par voie sanguine, agissent sur le cerveau et l’incite à produire de nouveaux neurones. De plus, le sport aide à lutter contre le stress et l’ennui, qui sont de grands ennemis du cerveau.
Par exemple, les scientifiques ont découvert que plus nous sommes entraînés physiquement à danser, plus nos circuits neuronaux sont activés pendant un spectacle grâce aux neurones miroirs.
Soigner son microbiote
La consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération d’espèces bactériennes concourant à la prolifération de neurones. Privilégions les légumes, fruits, huiles végétales, oléagineux, poissons, légumes secs, volailles, céréales complètes, aliments fermentés, produits laitiers riches en micro-organismes vivants qui enrichissent provisoirement le microbiote.
Dormir suffisamment et faire des pauses
Lorsque nous dormons, notre cerveau mémorise les informations et se débarrasse des toxines. La durée et la qualité du sommeil jouent un rôle essentiel dans la protection des neurones et la prévention de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.
Cet article a été réalisé avec l’expertise de Calyxis, centre de ressources scientifiques dédié à la prévention des risques.
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