Fatigue et somnolence : les risques au volant
Les vacances approchent et vous vous apprêtez à prendre la route… des dangers potentiels peuvent surgir lorsque la fatigue et la somnolence s’invitent au volant.
Voici quelques conseils pour conduire en toute sécurité et éviter les accidents !
Quelques Chiffres :
- La somnolence et la fatigue représentent la deuxième cause d’accidents mortels au volant
- 17 heures de veille active équivalent à 0,5 g d’alcool par litre de sang*
Les signes de la fatigue et de la somnolence :
La diminution de la vigilance met en péril votre sécurité, mais aussi celle de vos passagers et des autres usagers de la route !
Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’avoir un accident est multiplié par 3 à 4 dans la demi-heure qui suit.**
Plusieurs signes peuvent vous alertez…
Les signes de la fatigue, lié à la difficulté à rester concentré :
- Douleurs et raideurs de la nuque et des épaules
- Difficulté à trouver une position confortable
- Picotement des yeux
- Regard fixe
Les signes de la somnolence, lié à la difficulté à rester éveillé :
- Paupières lourdes
- Bâillements répétés
- Difficulté à se concentrer sur la route
- Erreurs de conduite
- Oubli des derniers kilomètres parcourus
⚠️ La somnolence entraîne des épisodes de « micro-sommeil » qui sont dangereux !
Si vous ressentez ces symptômes, ne sous-estimez pas leur importance.
Conseils :
- Assurez-vous d’être reposé avant de partir
→ La privation de sommeil est l’un des principaux facteurs de somnolence au volant.
- Pensez à prendre de l’eau et à vous hydratez régulièrement
- Évitez les départs pendant les plages horaires à risque de somnolence, de 13h à 16h et de 2h à 5h
- Faites des pauses toutes les 2 heures pendant au minimum 15 min et pensez à changer de conducteur
→ Profitez de ces pauses pour boire de l’eau, manger légèrement ou faire une courte sieste pour recharger rapidement votre énergie.
- Évitez les aliments lourds et l’alcool, qui diminuent la vigilance
→ Vos réflexes peuvent s’affaiblir suite à un repas hypercalorique. Privilégier des aliments faciles à digérer avec des saveurs stimulantes comme l’amertume et l’acidité.
- Attention aux effets secondaires de certains traitements incompatibles avec la conduite
→ Lisez attentivement les étiquettes et les pictogrammes pour éviter de prendre des médicaments qui pourraient affecter votre capacité à conduire en toute sécurité.
- Aérer le plus souvent possible le véhicule et éviter d’avoir une température trop élevée dans l’habitacle
- Respecter les limitations de vitesse
→ À mesure que la vitesse augmente, le cerveau doit traiter les informations plus rapidement, entraînant une fatigue accrue.
Souvenez-vous : votre sécurité vaut bien une pause supplémentaire sur la route !
Pour plus d’informations, consultez le site suivant : La fatigue et la conduite
Ces conseils ont été apportés via le service Prévention de la Mutuelle Mutami.
*Études du Dr. Jennie Connor, (« British Medical Journal » 2002) ; du Dr. Pierre Philip, (« Sleep » 1999, « British Medical Journal » ; 2001)
**La fatigue et la conduite. (s. d.). Sécurité Routière. https://www.securite-routiere.gouv.fr/dangers-de-la-route/la-fatigue-et-la-conduite
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